Pour une deuxième année consécutive, la Fondation Coule pas chez nous et ses partenaires invitent le public à participer à la campagne estivale Coule pas dans nos cours d’eau!
Cette campagne est une occasion de montrer notre attachement aux cours d’eau du Québec et d’exprimer nos préoccupations quant à leur protection.
L’objectif est de sensibiliser et de mobiliser la population relativement aux risques potentiels qui planent sur les cours d’eau en lien avec les hydrocarbures.
Comment participer à la campagne?
Participez ou organisez des activités sur les cours d’eau pour les protéger!
La nouveauté de la campagne cette année consiste en l’organisation d’événements sur les cours d’eau ou en lien avec ceux-ci (traversée et descentes de cours d’eau et du fleuve en canots et kayaks, conférences, marches, etc). Tandis que la période estivale est propice aux activités de plein air, la Fondation Coule pas chez nous invite tous ceux et celles qui le souhaitent à organiser des activités en lien avec les cours d’eau ou à participer aux événements prévus à différents endroits au Québec, afin de se mobiliser pour la protection de ces inestimables richesses. N’hésitez pas à nous contacter pour inscrire vos activités au calendrier!
Affichez-vous sur les réseaux sociaux!
Prenez-vous en photo, changez votre photo de profil sur Facebook ou Twitter et affichez votre amour pour les cours d’eau en y ajoutant le bandeau de la campagne.
Vous pouvez par exemple vous prendre en photo devant un cours d’eau que vous voulez protéger ou prendre en photo votre événement!
N’oubliez pas de partager vos photos avec le mot-clic : #CoulePasDansNosCoursDeau
Voir l’album photo de la campagne 2017 et participez!
Pourquoi cette campagne : l’eau, c’est la vie!
Essentielle à la vie, l’eau est la ressource naturelle la plus importante de toutes. Or, nos cours d’eau et notre eau potable sont confrontés à de nombreuses menaces. Le Canada poursuit le développement de projets destructeurs pour notre environnement, telle l’expansion des sables bitumineux. L’exploration et l’exploitation de ce pétrole sont la cause d’une catastrophe écologique et participent aux changements climatiques. Le transport de ce pétrole non conventionnel, que ce soit par oléoduc, train ou navire-citerne, génère des risques de déversements aux conséquences irréparables. Pensons à tous ces plans d’eau qui pourraient être contaminés : de hauts lieux de pêche ou de descente de rivière ; des lieux récréatifs et touristiques renommés, des parcs nationaux telle la baie de Fundy, lieu des plus grandes marées au monde ; puis l’habitat des bélugas, des baleines noires et d’autres espèces fragiles. Les prises d’eau potable de plusieurs municipalités sont aussi à risque, et la plupart ne disposent pas de réserves d’eau alternatives en cas de déversement majeur.
En ce qui concerne le projet Énergie Est de TransCanada, 961 cours d’eau pourraient être traversés par l’oléoduc. Au Québec seulement, le tracé croise plus de 860 cours d’eau.
Dans le cadre du projet Chaleurs Terminal, 240 wagons de trains chargés d’hydrocarbures longeraient le fleuve Saint-Laurent et croiseraient d’importants milieux naturels dont plusieurs rivières à saumon, en plus de terminer leur course dans la fragile et vivante Baie-des-Chaleurs.
Des impacts majeurs
Bref, l’approbation de tels projets mettrait à mal notre santé et notre sécurité, en augmentant significativement la possibilité d’une catastrophe irréversible. Pensons aux conséquences d’un déversement dans une rivière longeant des terres agricoles! Sachant que seule une fraction du pétrole peut être récupérée lors des accidents, ce sont l’eau, le sol et les sédiments qui seraient pollués, et la population environnante serait exposée à des hydrocarbures toxiques, nocifs tant pour la santé humaine que pour celle des écosystèmes.
Chacun d’entre nous peut faire une différence en montrant son amour pour les cours d’eau menacés par les projets de développement des hydrocarbures!
Nos sources d’eau sont précieuses. Nous avons le devoir de les traiter comme un bien commun, de les protéger et de les gérer avec soin pour les générations futures.